Encore heureux qu’on ne puisse pas être immédiatement retrouvé par le réseau de caméras ! Une critique de la vidéo-surveillance dont on peut douter de l’efficacité, comme le note cet autre article. Les partisans de la vidéo-surveillance ont alors beau jeu de réclamer l’augmentation du nombre de caméras ou l’amélioration de leurs capacités.
Mais cette traque nous renseigne surtout sur autre chose : les capacités réelles des caméras municipales installées à Paris.
Nous avions déjà sur le wiki de sous-surveillance abordé le sujet des capacités techniques des dômes municipales à Paris.
Nous avions émis quelques suppositions sur leurs portées. La préfecture de police de Paris a diffusé une image (ci-dessous) issue des caméras municipales lors de l’affaire dite du « tireur fou » (les autres ayant été prises par un réseau privé, celui de BFM, ou de la RATP, à la pointe du flicage).
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Ce qu’une traque dans Paris révèle de la vidéo-surveillance
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Lundi dernier, un homme tirait dans les locaux de Libération. Puis à la Défense. Immédiatement, le réseau de vidéo-surveillance était au centre des commentaires. Pour son inefficacité d’abord, puis pour sa capacité à permettre de proposer un portrait-robot. L’occasion de dresser un certain nombre de constats, politiques et techniques, sur la vidéosurveillance à Paris.